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L’accompagnement socio-professionel en EITI

L’accompagnement socio-professionel en EITI

L’accompagnement

Socio-professionnel en EITI

Quelles sont les caractéristiques de nos vingt-deux chefs d’entreprise?

Structure de l’Insertion par l’Activité Economique, L’EITI se démarque des autres SIAE de par le profil de ses bénéficiaires qui sont tous entrepreneurs.

Majoritairement inscrits sous le statut d’auto-entrepreneurs avec une moyenne d’âge située entre vingt-cinq et trente-cinq ans, ils sont vingt hommes et deux femmes.

La majorité d’entre eux sont en recherche d’emploi depuis plus de vingt-quatre mois, et réside hors quartier prioritaire de la ville.

Principalement titulaires d’un niveau d’études CAP/BEP, la majorité d’entre eux entreprend dans le secteur du bâtiment en qualité d’artisan.

Pour au moins cinq d’entre eux, ils n’ont pas été scolarisés en France, et certains rencontrent des difficultés de lecture, d’écriture,  et/ou d’expression et compression en langue française.

Nous souhaitons proposer à ces entrepreneurs un parcours de formation linguistique à visée professionnelle, afin de leur permettre une meilleure compréhension des  aspects techniques, administratifs et juridiques liés à leur statut de chef d’entreprise.

En partenariat avec une autre SIAE du territoire poitevin, nous envisageons de mettre en œuvre ce projet à compter du mois de septembre.

La montée en compétences et l’autonomie de nos entrepreneurs s’inscrit dans l’ADN de notre association.

La formation professionnelle

La formation professionnelle

La formation

professionnelle

La formation professionnelle

La montée en compétences des entrepreneurs représente un enjeu majeur, car la notoriété de l’entreprise repose sur plusieurs facteurs : la posture de l’entrepreneur, son savoir être, mais aussi et surtout son savoir-faire.

Si les entreprises souhaitent se développer, la formation et l’acquisition des gestes professionnels est indispensable, sur les thématiques identifiées suivantes :

  • Le volet gestion d’entreprise (établir un prix d’intervention, un devis, une facture)
  • Le volet commercial : communiquer, adapter sa posture, prospecter de nouveaux clients
  • Le volet financier : déclarations URSSAF et fiscales, budgétiser et anticiper des revenus et charges

Faute de compétences suffisamment maîtrisées (lavage de vitre, métallisation des sols, etc.), ou d’habilitations manquantes (certification amiante, habilitations électriques, etc.) certaines entreprises ne peuvent pas se positionner sur certains chantiers.

Face à ce constat, l’APEE souhaite mettre en œuvre et déployer l’AFEST (action de Formation en Situation de Travail). L’AFEST solutionnerait les objections à la formation : elle se déroule en situation de travail donc sur les chantiers, elle permet d’évaluer les compétences grâce à des outils formalisés (création de grilles d’évaluation, retour d’expérience en entretien individuel), ici, pas de centre de formation et pas de matières générales, ce qui peut rassurer les publics qui auraient eu des difficultés dans leur parcours scolaire ou de formation continue ; Aterme, l’AFEST peut permettre d’aller jusqu’à la certification (par exemple, le titre professionnel d’agent d’entretien et de propreté, ou le CQP machiniste), en partenariat avec un centre de formation agréer.

Dans les faits, nous pratiquons déjà l’AFEST : deux journées de formation ont déjà été réalisées grâce à un de nos entrepreneurs qui maîtrise parfaitement les techniques de nettoyage et qui a accepté de former certains de ses pairs. D’autres actions seront déployées dès le mois de septembre. Nous pourrions également envisager l’obtention d’un appartement pédagogique, qui nous permettrait de réaliser nos actions de formation et d’y stocker le matériel que nous pourrions acquérir dans le futur.

En partenariat avec une autre structure d’insertion du territoire, nous souhaitons également permettre aux entrepreneurs primo-arrivants (personnes arrivées sur le sol français dans les 5 dernières années) de bénéficier d’un parcours de formation « langage professionnel », afin d’aider ces entrepreneurs à s’approprier le langage entrepreneurial : administratif, gestion et juridique, ce qui leur permettra une plus large autonomie dans la gestion de leur entreprise, et une meilleure compréhension des attentes de leurs futurs clients.

Les circuits courts

Les circuits courts

Les circuits courts

mode de commercialisation

Les circuits courts

Selon le ministère de l’agriculture un circuit court est “ un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu’il n’y ait qu’un seul intermédiaire. “

Aujourd’hui ce mode de commercialisation concerne presque tous les secteurs agricoles, et selon les chiffres du ministère, serait utilisé par plus de 16% des exploitations agricoles.

Les circuits cours sont aujourd’hui mis en avant au niveau national, notamment dans le Programme National de l’Alimentation. Les raisons de cette mise en avant sont multiples en raison des avantages offerts par le circuit court.

Les circuits courts permettent :

  • Une favorisation du commerce de proximité et local. 
  • Une amélioration de la qualité des repas (notamment cantine collective) en raison d’une meilleure fraicheur et saisonnalité des aliments.
  • Une autonomisation alimentaire, notamment des villes qui se rapprocherait des producteurs locaux.
  • Une meilleure rémunération des agriculteurs en raison d’une réduction des intermédiaires.
  • Une réponse adaptée en cas de choc climatique ou de crise rendant plus difficiles les échanges et les déplacements. Et notamment dans le contexte de crise sanitaire tel que nous le vivons actuellement.

Les circuits courts et la commande publique

L’utilisation des circuits courts dans la commande publique, notamment dans le cadre d’approvisionnement d’aliments pour les restaurants collectifs (exemple : cantines scolaires), est rendu compliqué par certains principes de la passation des marchés publics. Le ministère de l’économie a rappelé en 2019 que « l’attribution des marchés sur la base d’un critère de préférence locale, que ce soit sur l’origine des produits ou sur l’implantation des entreprises, méconnaîtrait ces principes » (les principes de la commande publique : l’égalité de traitement des candidats, la liberté d’accès à la commande publique et la transparence des procédures.)

Cependant, l’interdiction d’utiliser un critère de préférence locale n’exclut pas pour autant de la possibilité de recourir aux circuits courts dans la commande publique. Cette possibilité est explicitement mentionnée par le ministère de l’économie. Il existe plusieurs outils à la disposition des acheteurs afin de favoriser la mise en place de circuits courts.

Premièrement, les acheteurs publics ont la possibilité d’effectuer ce que l’on appelle le sourcing. Le sourcing est une faculté offerte aux acheteurs de se renseigner auprès des acteurs d’un secteur afin de cerner au mieux son besoin. Dans le cadre de l’agriculture, le sourcing peut permettre à l’acheteur de connaître au mieux son territoire et les producteurs de ce territoire.

Deuxièmement, les acheteurs peuvent recourir à un allotissement fin. « Un allotissement fin, notamment par type de denrée et par territoire, permet de susciter une large concurrence et de lever les obstacles à l’accès à la commande publique des PME, et notamment des producteurs locaux. » Ministère de l’économie et des finances

Troisièmement, les acheteurs ont la possibilité d’utiliser des critères de choix de l’offre qui vont permettre de mettre en avant l’utilisation de circuits courts. Dans ce cadre plusieurs critères sont mobilisables, sans être exhaustif citons en quelques-uns. Les acheteurs peuvent utiliser pour le choix de l’offre, un critère concernant le circuit de fourniture (pas l’implantation géographique) comme mentionné à l’article R. 2152-7 du code de la commande publique. Ils peuvent aussi utiliser un critère sur la fraîcheur et la saisonnalité des aliments. Ces éléments permettent aux acheteurs de prendre en compte les circuits courts dans la passation des marchés publics.

Les projets alimentaires territoriaux, un outil de développement des circuits courts

« Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ont pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation dans les territoires en soutenant l’installation d’agriculteurs, les circuits courts ou les produits locaux dans les cantines. Issus de la Loi d’avenir pour l’agriculture qui encourage leur développement depuis 2014, ils sont élaborés de manière collective à l’initiative des acteurs d’un territoire (collectivités, entreprises agricoles et agroalimentaires, artisans, citoyens etc.). » Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

Ces projets qui se développent partout sur le territoire, sont des outils qui peuvent permettre la mise en avant de circuits courts notamment dans la commande publique. Ils sont très intéressants notamment dans la réponse aux marchés publics d’approvisionnement pour les cantines scolaires. Ancré dans les territoires, ils répondent d’un côté aux besoins de la population en alimentation plus saine, et en même temps à la relocalisation de l’agriculture sur les territoires.

L’APEE encourage le développement des collaborations entre acheteurs publics et agriculture locale au travers notamment des PAT. Œuvrant pour la mise en avant des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) mais aussi des zones rurales à revitaliser (ZRR), la mise en place de telles collaborations entre clairement dans une dynamique de valorisation des ZRR.

Des questions sur l’articulation commande publique et agriculture locale ou des conseils juridiques, contactez-nous :

Contact : conseil-juridique@apee-na.org

Votre autonomie est inscrite dans l’ADN de notre projet associatif.

La Dynamique se poursuit !

La Dynamique se poursuit !

L’activité se poursuit 

pendant l’été !

La dynamique se poursuit !

Avec 124 chantiers exécutés depuis le début de l’année, le dispositif EITI est entrée dans sa vitesse de croisière. Sur deux mois d’affilés, nous atteignons les objectifs fixés par notre convention d’agrément IAE soit plus de 1500 heures d’activité IAE sur mai et juin 2021. 

Notre cadre de travail est enfin complet avec notamment l’arrivée de notre conseillère en Insertion à la personne.

Le modèle est tel que nous l’avions imaginé. Il prend de la hauteur.

Je ne peux que me féliciter de l’investissement de l’ensemble des salarié-es de l’APEE et des entrepreneur-e-s investi-e-s dans leur projet d’autonomie. 

Le dispositif que nous portons, a deux vocations : 

  • Faire la démonstration des savoirs faire et compétences des entrepreneurs
  • Agir durablement pour l’autonomie des bénéficiaires. 

Notre partenariat avec Ekidom reste essentiel, mais nous espérons développer rapidement d’autres partenariats pour porter sur l’ensemble du territoire ce dispositif et continuer à faire la démonstration que l’insertion par le travail indépendant est un outil d’autonomisation des personnes en difficultés social et économique. 

Notre équipe prend ses vacances pendant la première quinzaine du mois d’août cependant, les entrepreneurs continuent de travailler sur les chantiers.

Un chantier sur Beaulieu se termine pour Gassama Chamsidine de l’entreprise Technisol, qui propose ses services dans les domaines suivants : sol souple, peinture, placo et tapisserie.

Fort d’une expérience de six ans dans le domaine du bâtiment nous ne manquerons pas de vous dresser son portrait au cours des mois à venir.